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Dans le monde de la mode, le mot « flatteur » est souvent utilisé pour décrire des vêtements qui, selon les normes sociétales, cachent ou minimisent certaines parties du corps. Mais Katie Sturino, la fondatrice de la marque de vêtements The 12ish Style et une fervente défenseure de la positivité corporelle, soutient que ce terme est non seulement inutile, mais aussi nuisible.

Le problème avec le mot « flatteur »

Sturino, connue pour son franc-parler et son engagement à promouvoir l’inclusion dans la mode, explique que le mot « flatteur » est intrinsèquement problématique car il implique que certaines formes de corps sont plus désirables que d’autres. Elle affirme que ce mot renforce l’idée que les femmes doivent se cacher ou se modifier pour être considérées comme acceptables.

« Quand on dit qu’un vêtement est ‘flatteur’, on sous-entend qu’il rend une personne plus belle ou plus attirante. Mais qui décide de ce qui est ‘flatteur’ ? », se demande Sturino. « C’est souvent basé sur des normes de beauté imposées par la société qui sont souvent étroites et excluantes. »

Elle ajoute que l’utilisation du mot « flatteur » peut contribuer à la culture de la honte corporelle, en particulier chez les femmes. « Lorsque les femmes sont constamment bombardées de messages qui leur disent qu’elles doivent se cacher ou se modifier, cela peut affecter leur image de soi et leur confiance en elles. »

La quête de l’inclusion et de la représentation

Sturino plaide pour un changement de langage dans l’industrie de la mode. Elle estime que les marques devraient se concentrer sur la création de vêtements qui soient à la fois stylés et confortables pour toutes les formes de corps, sans avoir recours à des termes comme « flatteur ».

« La mode devrait être un moyen d’expression de soi, pas un moyen de se conformer à des normes imposées », souligne Sturino. « Nous devons créer un espace où toutes les personnes se sentent représentées et célébrées, quelles que soient leur taille, leur forme ou leur style; »

L’importance de la confiance en soi

Sturino est une ardente défenseure de la confiance en soi et de l’acceptation de soi. Elle encourage les femmes à s’habiller de manière à se sentir bien dans leur peau, sans se soucier de ce que les autres pensent.

« La beauté vient de l’intérieur », affirme-t-elle. « La confiance en soi est la clé pour se sentir bien dans ses vêtements et dans sa peau. »

L’impact de The 12ish Style

The 12ish Style, la marque de vêtements de Sturino, est un exemple concret de son engagement envers l’inclusion et la diversité. La marque propose des vêtements de taille 0 à 26, et Sturino elle-même modèle la plupart des vêtements, brisant ainsi les stéréotypes traditionnels de la mode.

Sturino utilise sa plateforme pour promouvoir la positivité corporelle et l’acceptation de soi. Elle partage ses expériences personnelles et encourage ses abonnés à se sentir bien dans leur peau, quelles que soient leurs formes. Elle met également en avant les marques et les créateurs qui partagent ses valeurs d’inclusion et de diversité.

Conclusion

Le message de Katie Sturino est clair ⁚ le mot « flatteur » est inutile et peut même être nuisible. Elle encourage les femmes à s’habiller de manière à se sentir bien dans leur peau, sans se soucier de ce que les autres pensent. Elle plaide pour un changement de langage dans l’industrie de la mode et pour une plus grande inclusion et représentation de toutes les formes de corps.

En promouvant la confiance en soi et l’acceptation de soi, Sturino montre que la beauté ne se limite pas à un seul type de corps. Elle inspire les femmes à embrasser leurs formes uniques et à se sentir fières de qui elles sont.

9 réflexions sur “Le mot flatteur : Un terme problématique dans la mode”
  1. Sturino soulève un point crucial concernant l’impact du langage sur la perception des corps. Son analyse du terme « flatteur » est convaincante et met en évidence la nécessité d’un changement de discours dans l’industrie de la mode. Il est important de promouvoir une vision plus positive et inclusive de la beauté.

  2. La critique de Katie Sturino sur le terme « flatteur » est pertinente et ouvre une réflexion importante sur la manière dont la mode influence notre perception des corps. Son appel à une approche plus inclusive et à un changement de langage est essentiel pour lutter contre la culture de la honte corporelle.

  3. L’analyse de Katie Sturino sur le terme « flatteur » est pertinente et éclairante. Elle démontre avec justesse comment ce mot peut être perçu comme un jugement de valeur sur les formes corporelles, renforçant ainsi des standards de beauté souvent excluants. Il est important de repenser notre vocabulaire et de promouvoir une vision plus inclusive de la mode.

  4. Sturino aborde un sujet sensible avec intelligence et sensibilité. Son argumentation contre l’utilisation du terme « flatteur » est solide et met en évidence les conséquences négatives de ce type de discours sur l’image de soi des femmes. Il est temps de promouvoir une mode qui célèbre la diversité des corps et favorise l’inclusion.

  5. L’article met en lumière l’importance du langage dans la construction des normes de beauté. Le terme « flatteur » est souvent utilisé de manière inconsciente, mais il véhicule une idée de conformité et d’exclusion. Sturino propose une réflexion nécessaire sur les mots que nous utilisons et leur impact sur la perception de soi.

  6. L’article de Katie Sturino est une invitation à la réflexion sur le langage utilisé dans l’industrie de la mode. Son analyse du terme « flatteur » est pertinente et met en évidence la nécessité d’une approche plus inclusive et respectueuse de la diversité des corps.

  7. L’article est une réflexion stimulante sur le rôle du langage dans la construction des normes de beauté. L’analyse de Sturino sur le terme « flatteur » est pertinente et met en évidence la nécessité de repenser notre vocabulaire pour promouvoir une vision plus inclusive de la mode.

  8. Sturino propose une analyse incisive du terme « flatteur » et de son impact sur la perception des corps. Son plaidoyer pour une mode plus inclusive et un changement de langage est essentiel pour lutter contre les normes de beauté restrictives et promouvoir une image positive de soi.

  9. Cet article soulève un point crucial concernant l’utilisation du terme « flatteur » dans l’industrie de la mode. Katie Sturino met en lumière la nature problématique de ce mot, qui véhicule des normes de beauté restrictives et contribue à la culture de la honte corporelle. Son plaidoyer pour un changement de langage et une approche inclusive est louable et nécessaire.

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